Coton OGM
NOUVELLE-ZÉLANDE
Des récentes
études sur la culture du coton génétiquement modifié ont soulevé de
nouvelles inquiétudes quant à son innocuité tant dans l’alimentation
que dans l’habillement.
En Nouvelle-Zélande, un rapport préliminaire publié à
la fin du mois d’avril a montré que des milliers de moutons sont morts
après avoir brouté des terres sur lesquelles du coton OGM avait été
cultivé. Les moutons et les boucs ont commencé à mourir après sept
jours de pâture continue de feuilles tendres et de cosses de coton Bt
(Bacillus thuringiensis) qui restaient dans les champs après la
cueillette.
En décembre 2005, une étude avait montré que les
cueilleurs de coton OGM présentaient de graves réactions
dermatologiques avec des démengeaisons et des cloques laissant une
décoloration de la peau qui perdurait après cinq mois . L’Association
médicale britannique avait déjà signalé que les OGM pouvaient présenter
certains risques parmi lesquels la résistance aux traitements contre
les maladies sexuellement transmissibles dûe à l’utilisation de
protections périodiques en coton OGM.
Les OGM peuvent aussi faire
mourir de désespoir... : les cultures de coton OGM ont été suspendues
en Inde à la suite de nombreux suicides de personnes endettées pour
payer ce coton très coûteux. Cette réalité à poussé le Comité indien
d’approbation de génie génétique (GEAC) à admettre, après trois ans de
pratique, que la culture des cotons Mech-184 Bt, Mech-162 Bt et Mech-12
Bt de Mahyco-Monsanto était un échec.
Source : GE Free NZ, 9 mai 2006 NEXUS n°46 septembre-octobre 2006 : REGARD SUR LE MONDE, p.8